Souviens-toi!
combien il est agréable d'être libre, innocent, sans soucis quelconque, souviens toi de l'insouciance qui te faisait vivre les premiers jours de ta vie, souviens toi de l'émerveillement quand tu découvrais quelque chose de nouveau. Maintenant que tu es adulte... qu'est-ce qui t'entoure? Un crédit? une voiture? des responsabilités? des taxes? des soucis? du stress? la peur de tout... qu'est-ce qui t'émerveille aujourd'hui à ton réveil? qu'est ce qui te fera t'arrêter une seconde dans ta journée pour contempler une scène? qu'est-ce qui arrivera à te distraire de tes habitudes monotones? Qu'est-ce qui viendra te sauver maintenant que tu cries à l'aide?
Toi, toi seul. Tu es ton propre bourreau, ton propre sauveur. Toi seul peut décider maintenant de tout changer, de tout réaliser, de tout redécouvrir, de tout oublier, rien n'est définitif, rien n'est absolu, tout est un mirage d'une fraction de seconde qui défile devant tes yeux. Tu ne peux figer le moment, l'instant, l'émotion, mais tu peux figer ta vie sur quelque chose qui n'existe plus, et ainsi perdre multitude de nouveaux souvenirs qui sont à portée de ta main, là, maintenant. La vie est courte certains diront, moi je dirai, la vie est maintenant, là. Toi seul et ton interprétation des choses la rend courte, belle, triste, longue, intéressante, futile. Tu n'as pas de chaînes, tu n'as pas d'obligations, tu n'as pas de devoir. Tu es libre, la sécurité qui t'entoure n'est qu'une illusion de contrôle sur toi-même que tu t'infliges pour te sentir exister à travers les autres... Tu ne partira pas avec eux, ils ne partirons pas avec toi. Tu pars de cette terre, avec ton capital, ton seul bien : la manière dont tu auras vécu ta vie. Tu ne peux remettre la faute ou la récompense à personne d'autre qu'à toi-même et à ce que tu as fait. Sois bienveillant, ne juge pas, ne soupçonne pas, ne doute pas, celui qui agit avec son coeur envers les autres et avec lui-même, celui-là jamais le bonheur ne le quittera.
La vie est belle qu'à celui qui ouvre son coeur, non à celui qui ouvre ses yeux.
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